Bön, une religion ancestrale tibétaine

Le bouddhisme est une religion qui s’est développée en Inde au cours du 1er millénaire av. J.-C. et qui a donné naissance à de nombreuses autres religions, comme le jaïnisme ou le sikhisme.

Le bouddhisme est une philosophie et une religion qui prône la non-violence, l’amour universel, la compassion et la tolérance.

Il existe plusieurs formes de bouddhismes : tibétain, zen, chinois, japonais… Nous allons voir dans cet article comment se passe le bön, une branche du bouddhisme tibétain.

La religion Bön et son histoire

Le bouddhisme est une religion qui a évolué dans la région himalayenne, au Tibet et au Népal.

Il s’agit d’une religion de l’illumination, dont le but est de parvenir à la libération spirituelle.

Le bouddhisme était déjà pratiqué en Inde avant l’arrivée du Bouddha, mais cette religion n’a pas connu un grand essor avant le Ve siècle où elle a atteint une certaine popularité. Cependant, le Bouddha n’est pas considéré comme un dieu chez les Bönpo, car ils ne croient pas en la création d’un être humain parfait. Dans le bouddhisme, tout ce qui existe provient de causes et de formes illimitées qui ont été créés par des divinités appelés « boddhisattvas » ou « bouddhas ».

Les personnes qui croient en ces divinités deviennent des bouddhistes. Ainsi, on peut dire que le bouddhisme est une religion basée sur l’illumination et la compassion pour tous les êtres vivants.

Le Bouddha aurait eu plusieurs disciples dont Gyaltsen Gyamtso (6ème siècle), Marpa (5ème siècle) et Tsongkhapa (13ème siècle). En fonction de son lieu d’origine, chaque branche possède sa propre philosophie :

  • La branche bönpo privilégie l’immobilisation mentale.
  • La branche sakyapa privilégie la mise en œuvre des pratiques pour atteindre l’illumination.
  • La branche thökchén privilégie la mise en œuvre des pratiques pour atteindre l’illumination.

    Les croyances Bön et leurs similitudes avec d’autres religions

    Le bouddhisme est une philosophie qui se base sur les enseignements du Bouddha Gautama.

    Il s’agit d’une voie spirituelle qui invite les gens à vivre dans un état de conscience élevé, ce qui leur permet d’accéder à la paix intérieure et à la sagesse.

    Le bouddhisme propose une multitude de pratiques, telles que la méditation, la récitation des mantras et l’utilisation de différents objets rituels.

    Les croyances Bön ont beaucoup en commun avec le christianisme ou l’islam, par exemple. En effet, les moines bouddhistes portent souvent des vêtements traditionnels similaires aux religieux chrétiens ou musulmans. De plus, il existe plusieurs dieux et déesses dans les religions Bön et hindouiste/bouddhiste. Ces divinités jouent un rôle important dans les croyances Bön car elles interviennent pour guider les hommes vers le bien-être et pour apporter protection aux fidèles pendant leurs voyages spirituels.

    Les principales divinités du bouddhisme sont :

    • Dieu du Paradis
    • Dieu de la Mort
    • Dieu de l’Enfer

    La pratique religieuse Bön et ses rituels

    Le bouddhisme Bön est une religion originaire de l’Inde et qui a été introduite au Tibet. Cette religion est issue du bouddhisme tibétain. Celle-ci a évolué dans le temps pour donner naissance à plusieurs courants, dont le bönpo, le nyingma ou encore le sakya.

    Le bönpo est un courant qui se base sur la philosophie tibétaine du bonheur et de la compassion.

    Il appartient à la branche du bouddhisme tibétain qui compte parmi les trois grands courants de cette religion : le bouddhisme theravada, le bouddhisme vajrayana ou tantrique, et celui du Mahayana (grand véhicule).

    Les adeptes de ce courant pratiquent des rituels qui ont pour but d’amener l’homme vers la réalisation spirituelle et son accomplissement en tant qu’être humain. Ces rituels sont basés sur les principes suivants :

    • La prière
    • Les mantras
    • La méditation

    Les lieux de culte Bön et les sites sacrés

    Par Bodhicharya, le bouddhisme est une religion qui s’est répandue dans tout le Tibet et qui est encore très vivace. Déjà au XIVème siècle, des écrits bouddhistes ont été découverts dans la région de Lhasa.

    Le bouddhisme a connu son apogée sous le règne du 8ème Dalaï Lama et reste toujours très présent en Chine. De nos jours, on peut voir de nombreux sites sacrés Bön à travers toute la région. Cette religion est issue du Bön, ancien système philosophique et religieux pratiqué par les Tibétains avant l’arrivée du bouddhisme au Tibet.

    Les lieux de culte Bön et les sites sacrés ? Les lieux de cultes bön sont souvent situés sur les hauteurs des montagnes ou à proximité des lacs pour profiter d’une vue exceptionnelle sur ces derniers.

    Ils se composent généralement de plusieurs stupas (mausolée) construits en pierres ou en bois dont certains ont été transformés en chortens avec des offrandes votives placées devant ce type de monument. Certains lieux consacrés au culte bön ne comportent pas la forme habituelle du stupa mais plutôt un empilement d’objets comme un autel ou une structure pyramidale faite de pierres plates disposées sur différents niveaux. Ces structures peuvent être construites directement à même le sol sans fondations car elles reposent entièrement sur la roche ou sur un tapis constitué de gravier qui permet aux piliers principaux placés au centre de ne pas flancher.

    Les Bönpo, les prêtres Bön et les moines Bön

    Les Bönpo, les prêtres Bön et les moines Bön sont trois éléments du bouddhisme tibétain.

    Leur but est d’atteindre le nirvana, l’état de complète libération par la mise en œuvre des quatre nobles vérités et des deux perfections : la générosité et la compassion.

    Les Bönpo sont les moines qui ont choisi cette voie spirituelle au sein du bouddhisme tibétain.

    Ils suivent une discipline stricte afin de parvenir à l’illumination.

    Ils considèrent que ce chemin est accessible à tous, sans distinction d’origine sociale, de race ou de sexe. De plus, leurs actes sont bénéfiques pour l’ensemble des êtres vivants.

    Les prêtres Bön ne reçoivent pas toujours un enseignement ésotérique complet à propos de leur religion. Cependant, ils connaissent beaucoup de choses sur les divinités locales et peuvent ainsi accomplir certains rituels spécifiques pour obtenir une bonne récolte ou faire tomber la pluie sur les terres agricoles.

    Les moines Bön sont appelés « Bouddha » car ils atteignent l’illumination en suivant un chemin semblable à celui emprunté par Bouddha pour atteindre son illumination personnelle.

    • Le Tibet comptait 3 000 monastères au début du XXème siècle.
    • siècle.
    • Le monachisme y était très développée dans toutes les couches sociales.
    • De nos jours, on compte plusieurs centaines de monastères au Tibet.

La relation entre les Bön et les Tibétains

Bien que les Bön soient connus comme des bouddhistes, ce n’est pas la même chose que le tibétain.

Les Bön ont été influencés par les doctrines tantriques indiennes et par d’autres écoles religieuses.

La doctrine du Bön est en grande partie basée sur la réincarnation et l’immortalité de l’âme, bien qu’il existe également des croyances qui ne sont pas communes au bouddhisme.

Le système de croyances du Bön a beaucoup de similitudes avec le tibétain, mais il existe certaines différences importantes entre les deux religions.

Il est important de noter que le bouddhisme tibétain se distingue du bouddhisme bön en ce qu’elle n’implique aucun culte d’un Bouddha ou d’une Déité autre que le Bouddha historique (Gautama Siddhartha). En effet, pour les Tibétains, seul un Bouddha historique peut être considéré comme une divinité suprême à laquelle on peut adorer. Cela signifie donc que si vous pratiquerez un jour le Tibetain bouddhiste, vous ne pouvez pas croire en un autre dieu qu’un Bouddha.

La relation entre les Bön et les Bonnets jaunes

Le bouddhisme tibétain, un système de philosophie et de religion, est né en Inde vers le Ve siècle avant notre ère. Au VIe siècle, il s’est répandu au Tibet.

Il se développa à partir de l’expansion des écoles nyingmapa dont les membres portent une coiffe caractéristique ressemblant à un bonnet jaune qui fait aujourd’hui sa particularité. Cette coiffe est la marque distinctive des Bonnets jaunes bönpo.

L’origine du bouddhisme tibétain est complexe et on suppose qu’il s’est développé à partir d’un courant religieux apparu au IIIe siècle avant notre ère en Inde du Nord : le bouddhisme tantrique ou pratyabuddha (« vajra joyau »), associé au culte du dieu Shiva et aux pratiques magiques des sorciers brahmanes.

Vers le Ve siècle avant notre ère, ce mouvement a connu une expansion rapide, passant par l’Indonésie pour atteindre le Tibet. Dans cette région montagneuse isolée du reste du monde, il y eut alors une rencontre entre ce courant religieux et la culture locale : les Bönpo originaires de la vallée de Katmandou.

Ils ont emprunté certaines techniques de divination propres aux Bönpa et ont suivi certains rituels tantriques associés aux divinités locales des Bonnets jaunes bönpo : Tchang-Khyentsoe-Dagbo-Lha-Ssempo (TKDLHS).

Le syncrétisme qui s’ensuivit donna naissance au bouddhisme tibétain tel que nous le connaissons aujourd’hui.

L’influence de la religion Bön sur la culture et la société tibétaine

Le bouddhisme a eu une influence importante sur la culture et la société tibétaines.

La religion bön, une forme de bouddhisme tibétain, est pratiquée au Tibet depuis le début du IVème siècle. Après avoir été interdite par le régime chinois au XVIIème siècle, cette religion s’est poursuivie à l’intérieur du Tibet même. Celle-ci s’est ensuite propagée vers l’Amdo et les régions voisines, où elle constitue encore aujourd’hui un élément central de la culture et de la vie quotidienne des Tibétains.

Les origines du bouddhisme Bön remontent aux premiers textes canoniques chinois qui mentionnent un courant religieux nommé Dao (ou Daowen). Ce courant d’origine indienne est arrivé en Chine au IIème siècle avant J. -C. , à travers les routes commerciales entre les différents royaumes chinois.

Il aurait été introduit dans le royaume de Wei par l’intermédiaire d’un moine venu de chez les Sakyas (ou Sakya), une secte bouddhiste tibétaine dont il serait à l’origine. Cette introduction aurait alors provoqué un conflit entre les monastiques chinois et cette secte naissante, ce qui explique son interdiction par le gouvernement central sous forme d’une loi imposée par le premier empereur Qin Shi Huangdi (221-206 avant J. -C. ).

Le Dao ne sera donc jamais considérée comme une religion officielle en Chine, mais son influence se fera sentir sur la population locale pendant plusieurs siècles.

Le bouddhisme est une religion qui se base sur le principe de l’absence de Dieu. Il n’y a pas de créateur, il n’y a pas de divinité et il n’y a pas d’être suprême. Le Bouddha est le seul être capable d’agir pour le bien des êtres vivants. Il y a cependant un dieu, mais il ne sert à rien.

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